LES NOTIONS DE CONFORT THERMIQUE ET ESTIVAL se qu’il faut savoir!
Le changement climatique apporte avec lui des périodes de chaleur plus intenses et plus longues que précédemment.
Cette nouvelle donne climatique nécessite donc d’adapter nos bâtiments à la problématique de la surchauffe à l’intérieur des espaces de la façon la plus passive possible.
Afin de comprendre les problématiques liés au confort thermique estival, commençons par définir le confort thermique
A/ Définition du CONFORT THERMIQUE
Le confort thermique est défini comme « un état de satisfaction du corps vis-à-vis de l’environnement thermique ».
Il est lié à 6 paramètres :
1/ Le métabolisme ou la capacité du corps à produire
sa chaleur,
2/ L’habillement,
3/ La température des parois,
4/ La température de l’air,
5/ L’humidité de l’air,
6/ La vitesse de l’air.
L’ensemble de ces paramètres influencent les échanges de chaleur entre l’individu et son milieu. La majeure des échanges thermiques entre le corps humain et son environnement se fait par convection avec l’air ambiant et évaporation, à hauteur de 60 %.
Ces prédominances de la convection et de l’évaporation expliquent plusieurs sensations :
– La difficulté à réguler notre chaleur dans une atmosphère très humide : l’eau dans l’air diminue la capacité du corps à transpirer et à se rafraîchir
– la sensation de froid ressentie dans un bâtiment dont les parois sont très froides malgré un éventuel chauffage.
Afin d’améliorer le bien-être des occupants, l’objectif est de maintenir dans un bâtiment une plage de confort en jouant sur l’ensemble des paramètres que sont l’humidité relative (entre 40 et 60 %), la température et la vitesse de l’air, le niveau d’habillement et d’activité.
Les diagrammes suivants illustrent les plages dites de confort en fonction de ces différents paramètres
HUMIDITÉ RELATIVE DANS UN BÂTIMENT:
L’humidité relative a peu d’impact sur la sensation de confort d’un individu. Par exemple, il est difficile de ressentir une différence entre 40% et 60% d’humidité relative dans un local.
Cependant, une sensation d’inconfort peut apparaître aux extrêmes :
Si L’humidité relative est inférieure à 30 % : l’électricité statique augmente, il y a plus de poussières dans l’air, etc.
Si L’humidité relative est supérieure à 70 % : croissance microbienne importante, condensation sur les surfaces froides, etc.
PLAGE DE CONFORT TEMPÉRATURE / HUMIDITÉ:
Il est possible de définir une plage de confort thermique sur le diagramme de l’air humide en positionnant différentes zones :
– Zone 1 : à éviter vis-à-vis des problèmes de sécheresse ;
– Zones 2 et 3 : Zones à éviter vis-à-vis des développements de bactéries et de microchampignons ;
– Zone 4 : Polygone de confort hygrothermique